Me voilà donc de retour au beau pays de Facebook après sept  jours de placard. A nouveau censuré  pour avoir osé tenter de publier une couverture de Playboy. Oui,  j’ai bien dit tenté car, si par le passé, par provocation, j’avais déjà publié des trucs, disons « légers » mais toujours agréable à l’œil, ici il n’a pas fallu plus de dix secondes à  Big Brother pour supprimer ma publication et bloquer  mon compte. J’en déduis donc que je suis sous surveillance rapprochée, classé dans la catégorie pervers ou pornographe par nos amis les ricains.




Pourtant, cette fois ci je n’avais pas publié cette couverture pour les jolis boobs de la fille en une, mais pour la nouvelle inédite de Bukowski qui y était annoncé et que je recherchais. Tout ça partait d’un bon sentiment, mais que sont les sentiments lorsqu’ils sont agrémentés de tétons.

Bon, je ne vais pas me la jouer comme l’ami Beigbeder et dire que je quitte définitivement Facebook, ce média puritain qui préfère une photo d’enfant mort à une belle paire de nichons. Non, je ne vais pas le faire, car je n’ai pas le choix. Facebook, est un, si pas le seul média auquel j’ai accès moi le petit écrivain de rien du tout. J’ai beau réfléchir (chose difficile pour moi) je ne peux m’empêcher de revenir toujours à cette question : « Que serais-je sans FB ? » Et je ne peux m’empêcher d’arriver toujours à la même réponse : « Un petit scribouillard de plus, reclus au fond de sa chambre de bonne à attendre qu’un jour quelqu’un s’intéresse à lui ».

En même temps j’ai envie de me battre pour faire gagner mes valeurs : « sexe, drogues et rock ‘n roll » même si je sais que vu l’époque à laquelle nous vivons le combat me semble être perdu d’avance.

Alors, la prochaine fois je mettrai des étoiles sur les tétons ou pire encore je ne publierai plus rien de beau pour pouvoir continuer à exister sur les réseaux sociaux.

Et puis merde ! NON je vais continuer.  Car c’est la beauté qui est en danger sur ces médias et malheureusement pas que là. Il suffit de voir le procès public fait à David Hamilton, la censure que l’on veut imposer à Balthus, etc.  A quand l’interdiction des nus dans les musées ? Qui sont les prochaines victimes ? Modigliani, Picasso ?  Refuser la vue d’un nu, c’est refusé de voir ce que l’évolution à créer de plus magnifique, le corps féminin. Et ce refus ben ça me rend malade.

Et puis, si tout ça n’était que le début ? D’abord, on censure les images et puis ? Les mots ? Qui dit que demain ce facho-puritanisme ne va pas vous censurer pour avoir publié une phrase de Bukowski, Miller, Sade ou autres ? Hein, qui ?

Donc que ceux qui ne sont pas d’accord avec cette vision des choses me laissent vivre, nous laissent vivre et apprennent à fermer les yeux lorsqu’ils ne veulent pas voir. Et surtout Messieurs, Mesdames les censeurs, sachez que définitivement je vous emmerde !

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